Vodafone, le célèbre opérateur de téléphonie mobile a imaginé une application mobile pour lutter contre les violences conjugales. Cette application, à activer en cas d’urgence est une vraie belle réalisation pour lutter contre un phénomène grave qui touche malheureusement trop de femmes.
Sous l’apparence d’une simple application lampe torche, Red Light, la nouvelle application développée en collaboration avec l’agence Y&R Istanbul cache en fait un dispositif d’alerte préprogrammé. En cas de danger, il suffit alors de cliquer sur un bouton pour activer l’application.
Pour promouvoir ce nouveau service, l’agence Y&R Istanbul a été confronté à une problématique peu courante pour les agences de communication puisqu’elle a du limiter sa campagne de viral aux femmes uniquement. Pour remplir cette mission, l’agence a a investi de manière très efficace et habile, les supports s’adressant au public féminin.
Une grande partie de la campagne s’est faite via des tutos beauté diffusés sur de fausses chaîne Youtube et Vimeo. On a par exemple pu voir une femme présenter brièvement l’application Red Light pendant un tutoriel expliquant comment appliquer un eyeliner avec une petite cuillère.
Une fois ces contenus réalisés, la campagne a eu pour objectif de les relayer au maximum à travers des shows télés, print en presse papier féminine, affichage dans les salons de coiffure ou encore des les toilettes des dames. De cette manière, l’agence a pu communiquer en sous-marin en excluant les hommes, tout cela dans le but de permettre aux femmes de se protéger en cas de besoin.
Pour aller encore plus loin et être certain de toucher un maximum de femmes, Vodafone est même allé jusqu’à cacher des contenus thermo-réactifs dans des bandes de cire dépilatoires, ou encore des messages sur des étiquettes de sous-vêtements.
Un grand bravo à Vodafone pour cette très belle campagne de communication !
Découvrez sans plus attendre la vidéo de présentation de cette campagne de communication :
Vodafone : une application secrète pour lutter contre les violences conjugales par Michael Galmiche.